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Romans comiques
28 juillet 2020

Mes prochaines lectures

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SAM_2055

SAM_0338

Un tout petit monde, de David Lodge.

La prime, de Janet Evanovich.

La femme qui décida de passer une année au lit, de Sue Townsend.

J'ai déjà lu Un tout petit monde de David Lodge, mais je ne m'en souviens plus.

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27 juillet 2020

Nouvelle comique

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Pour faire suite à mon message sur le recueil de nouvelles L'Omelette byzantine de Saki qui m'a déçue...

Voilà en revanche une nouvelle de Henry James qui est marrante. Il s'agit de L'arbre de la connaissance qui figure dans le recueil Le Banc de la désolation (collection Folio). Beaucoup plus mon genre d'humour.

Dans L'arbre de la connaissance, Henry James parle de l'artiste raté, du type passionné qui est tellement dans son truc qu'il en perd tout jugement.

L'histoire est celle d'un sculpteur qui vit avec sa femme et son fils et qui produit un maximum d'œuvres sans jamais les vendre. Le fils, pensant avoir le talent artistique de son père, part à Paris pour devenir peintre, mais l'éloignement lui fait réaliser que son père en fait se leurre et n'est pas vraiment doué. Il fait part alors de ses inquiétudes à son parrain, qui s'en est rendu compte depuis des lunes, mais qui n'a jamais rien dit par respect. Il lui demande d'ailleurs de continuer la charade pour ne pas effondrer sa mère qui a toujours cru au talent de son mari, mais une conversation avec celle-ci lui fait réaliser qu'elle n'est pas dupe non plus et qu'elle a toujours su que son mari ne produisait que des horreurs... Très drôle.

Pour lire un synospis rapide des autres nouvelles de ce recueil, voir mon ancien blog (ici). 

26 juillet 2020

« L'omelette byzantine », Saki

SAM_2066Un recueil de nouvelles de Saki acheté sur les conseils d'un internaute. Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur britannique, de son vrai nom Hector Hugh Munro (1870-1916).

Les nouvelles sont très courtes. Trop courtes pour moi. On a à peine lu quelques paragraphes que c'est terminé. J'imagine que c'est parce qu'elles ont été à l'origine publiées dans des magazines, et qu'il fallait faire court. En tout cas, pour moi, c'est trop rapide. Pas le temps de rentrer dans le sujet qu'on doit passer à la suivante.

Après, je n'ai pas trouvé les histoires passionnantes. On parle un peu de trucs futiles, de situations mondaines anodines. A vieilli peut-être? 

Cela devient plus amusant en milieu d'ouvrage, notamment avec Laura, une nouvelle parlant d'une femme mourante qui souhaite être réincarnée dans une loutre pour embêter son beau-frère, Les Jouets pacifiques sur la difficulté d'acheter des jouets qui ne glorifient pas la guerre, et La Disparition de Crispina Umberleigh sur une mère de famille autoritaire qui disparaît un jour sans que sa famille ne s'en soucie trop.

Peut-être que je devrais lire La Fenêtre ouverte, un autre de ses recueils de nouvelles pour me faire une meilleure idée de cet auteur. Beaucoup d'internautes trouvent cet ouvrage hilarant. Pour ma part, je n'ai souri qu'une fois. 

16 juillet 2020

Roman comique

novels

Certains internautes trouvent le bouquin dont je parlais hier, Petits suicides entre amis de Arto Paasilinna, insatisfaisant, trop superficiel, trop léger, mais il ne faut pas exagérer non plus, attendre trop d'un roman comique. 

Tant que le sujet est original, l'humour un peu fin, pas trop grassouillet, et le récit bien mené et vraisemblable, moi, je trouve que le pari est gagné.

Les lecteurs qui reprochent à l'auteur de ne pas avoir approfondi ses réflexions sur le suicide sont un peu exigeants, il me semble. Arriver à parler de ce sujet difficile sans plomber le moral de ses lecteurs demande un sacré doigté. Pas évident à réussir ce genre de récit.

15 juillet 2020

« Petits suicides entre amis », Arto Paasilinna

SAM_2052Un livre qui n'est pas sans rappeler Vous descendez ? de Nick Hornby (ici). C'est la même histoire de candidats au suicide qui sont empêchés de mettre fin à leurs jours par d'autres personnes ayant décidé d'en faire autant.

Eh oui, parfois on peut avoir deux romans sur le même thème, mais dans ce cas précis, Arto Paasilinna a devancé Nick Hornby (Petit suicide entre amis a été publié en 1990 - traduction française en 2003, alors que Vous descendez? date de 2005). C'est l'angoisse d'un auteur, ça, travailler pendant des mois sur une histoire et, horreur, quelqu'un quelque part sort un roman similaire !

Bref, cette histoire est sympa. Il s'agit de deux hommes qui se retrouvent dans une grange pour se suicider, mais au lieu de mettre fin à leurs jours, ils se mettent à discuter et décident à la place d'aider tous ceux qui sont désespérés comme eux.

Les voilà donc qui passent une annonce dans le journal et organisent un symposium pour candidats au suicide qui remporte un vif succès. Ils ont maintenant un tas d'âmes en peine à leurs bottes qu'ils tentent d'aider comme ils peuvent. Ils dénichent un autocar, se mettent à parcourir des kilomètres tout en faisant des détours pour récupérer certains désespérés, trouvant en fin de compte leur escapade assez sympa et redoutant de plus en plus le moment de passer à l'acte...

On assiste à la péripétie de ce groupe de gens au bout du rouleau en souriant. Il s'agit d'un road trip pour suicidaires assez léger. Certains trouveront que c'est un peu trop superficiel, que la visite de plusieurs pays est un peu répétitive et permet à l'auteur d'éviter de creuser son sujet, mais moi j'ai bien aimé.

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2 juillet 2020

« Le cher disparu », Evelyn Waugh

SAM_2068Ce roman figure dans pas mal de listes de livres soi-disant marrants à lire, mais je ne comprends pas bien pourquoi. Je n'ai pas souri une fois en le lisant. Pourtant j'aime l'humour noir, l'ironie, mais je n'ai pas trouvé l'écriture d'Evelyn Waugh amusante. 

Tout d'abord, ce récit m'a paru assez théâtral au début, ce qui n'est pas un problème vu que j'aime le théâtre, mais c'est curieux, on se demande s'il ne s'agit pas d'une adaptation de pièce. Pas clair non plus dans les premières pages qui parle, qui est qui. Peut-être que j'étais déconcentrée, mais le livre n'étant pas très long (175 pages), j'ai commencé à piger ce qui se passait à la page 50... 

Après, j'ai cherché le côté hilarant du récit vu que je l'ai acheté sur conseil d'internautes le qualifiant comme tel, et cela a surement faussé le jeu, car plus je cherchais, moins je le trouvais marrant.

Bref, voilà l'histoire : Nous sommes à Hollywood dans les années 40. Dennis Barlow, un jeune expatrié britannique, est chargé de s'occuper des obsèques de son ami et colocataire Francis Hinsley, un Sir anglais. Il est ainsi confronté aux rites funéraires à l'américaine de la société Les Célestes Pourpris et fait la rencontre d'Aimée, une de ses employés qui le fascine.

Pas enchantée par cette lecture. Trop froid pour moi. Je l'ai donc classé dans ma rubrique des BOF!, pas parce que l'histoire est inintéressante, mais parce qu'en tant que bouquin marrant, ça se pose là!

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